Catherine Procaccia fait le point sur la situation sociale et sanitaire dans le Val-de-Marne

Catherine Procaccia a assisté à une audioconférence organisée par le préfet, avec les autres parlementaires du Val-de-Marne ainsi que du procureur de la république et du directeur de l’Agence régionale de santé du 94, le 10 Avril, afin de faire un point sur la situation sociale et sanitaire dans le département et répondre aux questions des parlementaires.

  • Violences intrafamiliales :

Le nombre de signalements demeure relativement stable mais est prévu à la hausse avec les nouvelles mesures de confinement récemment annoncées. Contrairement à certaines rumeurs, le service d’aide à l’enfance continue de fonctionner et a replacé 17 enfants en famille d’accueil durant le mois de mars.

  • Santé

Il y a deux fois plus de personnes en réanimation que la capacité habituelle du Val-de-Marne en nombre de lits.  Heureusement une quarantaine de patients ont pu être transférés vers la Nouvelle-Aquitaine. Depuis le début de l’épidémie, 481 décès ont été enregistrés dans les hôpitaux, et 966 retours à domicile. L’âge médian des patients hospitalisés est de 60 ans et.

Le nombre de décès dans les EPHAD n’est pas encore connu exactement à ce jour, mais 30 établissements sont dans une situation difficile quant au nombre de patients covid ou par manque de personnel. L’Agence régionale de santé promet la distribution de 5 masques chirurgicaux par résident des EPHAD par semaine.

Plusieurs municipalités et médecins sont à l’origine des centre dédiés au covid mais les habituels cabinets médicaux constatent une diminution inquiétante de nombre de consultations. Certains n’y vont pas alors qu’ils sont atteints de pathologies lourdes, et ne viennent pas se faire soigner, ce qui est parfois plus grave pour leur santé que le covid.

Madame Procaccia a interrogé le directeur de l’Agence régionale de santé du 94 sur le laboratoire départemental ainsi que les laboratoires vétérinaires, notamment pour savoir si ces derniers sont autorisés à pratiquer des tests, une demande faite par les sénateurs il y a plusieurs semaines. Il lui a été répondu qu’un recensement des laboratoires du département aptes à pratiquer des tests est en cours.

Enfin, la sénatrice regrette que dorénavant le SAMI, service qui s’occupe des urgences médicales du soir, des weekends et jours fériés, soit uniquement accessible après consultation du 15. Pour elle, cela équivaut à une quasi-fermeture du dispositif. Les personnes atteintes d’otites ou dont les enfants qui ont des maladies infantiles ne peuvent donc plus y accéder, cela encombre inutilement le 15.

Le Préfet a prévu de refaire un point de situation tous les 10 jours.