Empêcher les jeunes de fumer des Puffs

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Au cours de la discussion sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2023, Catherine Procaccia a fait voter un amendement instaurant une taxe importante sur les PUFFS, ces cigarettes électroniques jetables à usage unique qui fait fureur chez les ados.
Conçues pour attirer les jeunes avec des saveurs telles que la limonade, le coca-cola ou la barbe à papa et un packaging qui les fait ressembler à des bonbons, les Puffs – qui signifie bouffée – sont théoriquement interdites à la vente des mineurs. Mais selon les chiffres d’Action contre le Tabac, 13% des 13-16 ans ont déjà fumé.
Selon les addictologues, cela va les conduire plus tard vers le tabac.
Sans compter qu’elles sont jetées n’importe où, alors qu’elles contiennent batterie et résistance. Pour l’environnement aussi, ce n’est pas bon.
Pour les dissuader, la Sénatrice augmente le prix en faisant passer le paquet de cigarette de 10 à 20 euros.
Le Sénat a voté l’amendement à la quasi totalité des présents, malgré l’avis défavorable du Gouvernement qui a pourtant déclaré partager les mêmes préoccupations.

OPECST : Table ronde sur la Chlordécone

Capture d'écran - OPECSTEn tant que rapporteur du rapport de 2009, Catherine Procaccia a présidé deux tables-rondes sur les conséquences de la chlordécone aux Antilles, le 20 novembre dernier.
Durant les échanges, tous les participants, universitaires, parlementaires, membres associatifs et scientifiques, ont tous signalé la défiance de la population antillaise vis-à-vis de l’Etat et des élus locaux. Ce qui explique le non-respect par la population des conseils alimentaires pour éviter de manger trop de légumes racines ou de crustacés pollués par la chlordécone.
Cette méfiance s’explique, selon les intervenants, par la mauvaise gestion de la communication sur ce sujet.
La chlordécone a profondément bouleversé la vie des agriculteurs, des maraichers et des marins-pêcheurs, eux-mêmes impactés par l’interdiction de la pêche dans certaines zones.
Les scientifiques ont rappelé que ce pesticide est un facteur aggravant du cancer de la prostate.
S’ils sont critiques sur la situation dans les Antilles, les intervenants ont néanmoins souligné une meilleure collaboration dans l’élaboration du plan chlordécone IV, et ont réclamé la mise en place d’outils de démocratie participative.

Pour regarder les tables-rondes, cliquer sur la vidéo suivante :

Les hôpitaux militaires changent de têtes

IMG_3708En cette fin août, le Médecin-chef à la tête de l’hôpital Bégin et le Médecin général qui dirigeait des hôpitaux militaires ont quitté leurs fonctions.

Le Médecin-chef Duverger va une nouvelle fois succéder au Médecin général Rigal-Sastourné qui avait lui aussi quitté Bégin pour le service central de santé des armées. Mais ce dernier quitte l’armée après 43 ans d’une activité médicale intense, tant en matière de recherche ophtalmologique qu’en opérations militaires. Tous deux se sont illustrés lors des attentats du Bataclan en organisant la prise en charge des blessés les plus graves selon les principes de la médecine de guerre. Tous deux disent que jamais ils n’auraient pensé voir de telles blessures sur des civils.

La Sénatrice avait été invitée à titre personnel, tous deux la remercient encore d’être montée au créneau pour sauver l’hôpital d’instruction des armées (HIA) Bégin que le Ministre de la Défense de François Hollande, Jean-Yves Le Drian voulait fermer.

COVID-19 : Le texte réécrit au Sénat, adopté définitivement

20220607_202013Le 20 juillet dernier, le Sénat a examiné le projet de loi relatif à la lutte contre la COVID-19, et l’a profondément remanié puisqu’il se nomme maintenant « loi maintenant provisoirement un dispositif de veille et de sécurité sanitaire en matière de lutte contre la covid-19″, afin de lever toute ambiguïté sur son contenu exact.

  • Les régimes d’exception sont définitivement abrogés ;
  • Un mécanisme permet la réintégration des soignants non vaccinés, dès que la situation sanitaire le permettra ;
  • Le certificat numérique, mis en place par l’Union Européenne à partir de janvier 2023, interdit tout contact tracing ;
  • Un certificat sanitaire de voyage n’existera plus que si la COVID-19, ou un variant constituait une menace sanitaire grave. Seul un test PCR négatif pourrait alors être exigé.
  • Ce certificat ne sera exigé pour l’outre-mer qu’en cas de risque de saturation des hôpitaux.

Catherine Procaccia a voté ce texte très allégé par rapport au projet initial du Gouvernement, mais protecteur en cas de nouvelle épidémie importante.
Elle n’aurait pas été opposée au port du masque dans les transports, mais tel n’a pas été le choix des Sénateurs.