Dernière mission scientifique de la Sénatrice en ce début septembre, à Tbilissi en Géorgie.
C’est là qu’un hôpital spécialisé dans les traitements par les phages existe depuis le début du XXème siècle. Il porte le nom de son fondateur Eliava qui était un disciple de Félix d’Herelle, l’homme qui a découvert ces virus tueurs de bactéries et qui a ainsi permis de soigner les populations jusqu’à l’apparition des antibiotiques.
L’Institut Eliava soignent des patients de très nombreux pays, la plupart en situation d’échec thérapeutique de par leur antibiorésistance.
Sciences
Interview dans European Scientist
En immersion dans l’écosystème tech français !
Catherine Procaccia, dans le cadre de sa fonction de vice-présidente de l’OPECST, a visité le 15 juin porte de Versailles, le salon Vivatech, rendez-vous annuel de l’innovation technologique et numérique.
De la région Ile-de-France qui accompagne de nombreuses start-ups prometteuses au groupe la Poste qui investit massivement dans le numérique pour faire évoluer ses métiers et offrir des nouveaux services à ses clients (comme des cabines de consultations médicales), en passant par le CNRS, beaucoup se sont massivement investis dans la révolution numérique.
La Sénatrice a également profité de cette occasion pour rencontrer les géants extra européens comme AWS (Amazon web services), Huawei ou encore le think-tank Impact IA. Elle a pu discuter directement avec leurs responsables sur leurs technologies et les potentialités qu’elles offrent mais également ses interrogations sur la protection des données. Une journée riche en échanges alors que le Sénat sera amené à examiner prochainement le futur projet de loi numérique du Gouvernement.
Puffs : Des études scientifiques avant de totalement les interdire !
Le 25 mai dernier, Catherine Procaccia a participé à un colloque trans-partisan à l’Assemblée nationale, organisé par la Députée Francesca Pasquini, sur l’interdiction des Puffs.
Ces cigarettes électroniques jetables à usage unique, qui ont des saveurs récréatives tel que la barbe à papa et la fraise tagada, entraînent des conséquences sanitaires et écologiques. Elles sont jetées n’importe où dans la rue et les composants électroniques ne sont pas recyclés. Surtout, elles attirent les jeunes et constituent une porte d’entrée vers le tabac. Selon l’Alliance contre le Tabac, présent à cette réunion, 13% des 13-16 ans en ont déjà fumé.
La Sénatrice a rappelé le contexte dans lequel elle s’est intéressée aux Puffs, et l’augmentation dissuasive de leur prix qu’elle a fait voter dans le PLFSS 2023. Partageant pourtant le constat, le Gouvernement a néanmoins refusé de reprendre cette « taxe dissuasive » lors du vote du budget via le 49.3.
Si tous les intervenants du colloque réclament leur interdiction, Catherine Procaccia craint elle que cela soit contre-productif vis-à-vis des ados.
Elle a invité ses collègues à plutôt mettre en avant les raisons écologiques pour dissuader les jeunes d’en consommer. Saisie par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) pour remettre un rapport sur les substituts au tabac, elle souhaite connaître les résultats des études scientifiques menées de par le monde sur leur dangerosité avant de se prononcer en faveur de leur interdiction.