Dioxines et incinérateur d’Ivry : fausse alerte ?

311789090_10225340027061536_1260313822582999785_nAu début de l’année, une étude menée par un collectif écologique avait révélé des concentrations de dioxines anormalement élevées aux alentours de l’incinérateur d’Ivry-sur-Seine. L’Agence Régionale de Santé avait immédiatement préconisé la suspension de la consommation d’œufs des poules élevées en plein air à Ivry, Paris et dans les communes avoisinantes.
Catherine Procaccia avait alors posé une question écrite au Gouvernement sur l’impact de ces concentrations. Sans réponse depuis 8 mois, elle l’a de nouveau interpellé en octobre lors de questions orales.
Le Gouvernement a finalement indiqué que si le travail commun réalisé par la Direction Générale de la Santé, l’ARS d’Ile-de-France et les agences sanitaires nationales, confirmait des niveaux de contamination dépassant les seuils réglementaires, il n’y avait pas de lien de causalité démontré avec l’incinérateur du Sytcom qui respecte bien toutes les normes imposées.
Par contre, la fiabilité de la méthodologie de l’étude présentée par l’association écologique a été clairement remise en cause par les scientifiques. L’ARS mène une étude complémentaire qui sera connue au premier semestre 2023.
Enfin, plusieurs études de l’ANSES et de Santé publique France démontrent que résider à proximité d’incinérateurs ne semble pas modifier les niveaux d’imprégnation en dioxines. Cependant, par prudence, la consommation de produits issus d’animaux élevés en plein air dans une zone connue comme polluée doit être évitée, comme celle des œufs non industriels.
La Sénatrice a regretté que le Gouvernement ait laissé une association paniquer les habitants et n’ait pas communiqué plus rapidement sur les résultats de l’ARS à la population.