Depuis le 1er septembre 2019, les étudiants ne sont plus affiliés aux mutuelles étudiantes (LMDE, SMEREP) comme cela était le cas depuis 1945, mais demeurent rattachés au régime de sécurité sociale de leurs parents dont ils dépendaient enfants. Dans 80% des cas, ils dépendent donc du régime général, et sinon de la MSA, SNCF, ou autres.

Les conséquences ? Fin des délais d’attente pour recevoir la carte vitale, et des tracas administratifs dénoncés depuis des années par tous, un meilleur suivi des étudiants par la sécurité sociale, des délais de remboursements et de prestations plus courts et un coût de cotisation moins élevé (91€ pour 2019-2020 contre plus de 200€ les années précédentes). Les organismes étudiants resteront ouverts, mais se transformeront en complémentaires santé (non obligatoires) et structures de prévention pour accompagner les étudiants en collaboration avec la sécurité sociale.

Catherine PROCACCIA est heureuse de voir l’aboutissement de son long combat en faveur de cette simplification dont elle est à l’origine depuis son rapport de 2012. C’est en effet sa proposition de loi – soutenue pendant 6 ans par les seuls Sénateurs Les Républicains – qui a été votée il y a quelques mois dans la loi pour l’orientation et la réussite des étudiants (ORE) présentée par Frédérique Vidal, Ministre de l’enseignement supérieur, qui avait rendu hommage au travail de Catherine Procaccia.

Le vote de ce texte aurait pu été plus rapide, si la Gauche ne s’était pas refusée à réformer alors que les dysfonctionnements de ces organismes étaient nombreux et presque unanimement dénoncés.

De quoi bien commencer l’année pour tous les étudiants !