L’avenir du jeu vidéo aux portes de Paris

209593386_10222681125830667_137067367002113847_nAprès avoir été plusieurs fois reporée en raison de la crise, Catherine Procaccia a pu se rendre, Lundi 5 juillet dans les nouveaux locaux d’Ubisoft à Saint-Mandé pour y découvrir cette entreprise, aujourd’hui estimée à plusieurs milliards d’euros.

« Enrichir la vie des joueurs en créant des expériences de jeu mémorables et significatives », telle est la devise de l’entreprise qui l’an dernier a décidé de traverser la frontière départementale, en déménageant ses 1500 salariés depuis Montreuil vers un gigantesque bâtiment ultramoderne de Saint-Mandé.

Bien qu’Ubisoft compte aujourd’hui 19 000 employés dans ses bureaux et studios à travers le monde, tout a commencé avec une famille : Yves Guillemot et ses quatre frères qui travaillaient dans l’agriculture en Bretagne. Aujourd’hui, l’entreprise est une référence française d’un secteur en constante mutation, qui au-delà d’être présente sur toutes les plateformes (ordinateurs, smartphones, consoles) investit également dans le cinéma. Bien qu’étant une énorme entreprise (+46% de chiffre d’affaire en 2020 avec +2,2 milliards d’euros), la société doit faire face à féroce concurrence de la part des acteurs asiatiques et américains. Mais les arguments de cette pépite françaises lui permettent de rafler de nombreux marchés et de sortir des jeux d’exception que chacun connait : Lapins crétins, Far Cry, Prince of Persia, Rayman, Just Dance, Assassin’s Creed et tant d’autres.

Avant d’échanger avec le PDG sur toutes les méthodes modernes de captation des mouvements (motion capture) et d’adaptabilité entre les différentes plateformes, la sénatrice s’est essayée à la réalité virtuelle (VR) en se projetant d’abord dans une reconstitution de Notre-Dame de Paris (reconstitution issue d’un jeu sorti quelques années avant l’incendie), puis dans le quotidien d’une femme à l’époque préhistorique qui devait chasser pour survive (Lady Sapiens).

C’est une chance qu’une telle entreprise ait choisi, malgré les incitations étrangères, de rester en France. Leurs enjeux consistent maintenant à sortir davantage de jeux sur smartphone, à l’heure où la France reste encore en retard sur ses pays voisins qui ont plus délaissé les consoles au profit des téléphones.