Bilan de la sûreté nucléaire

IMG_1987 Le 17 mai, Catherine Procaccia a présidé au Sénat la réunion de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) au cours de laquelle, conformément à la loi, l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a présenté son bilan et l’analyse de la situation française de 2021. Le Président de l’ASN, Bernard Doroszczuk a fait état d’un bilan positif de la sûreté des réacteurs nucléaires et de la radioprotection (appareils médicaux). Les « anomalies de corrosion sous contrainte » ont largement été évoquées. Elles n’avaient pas du tout été anticipées : ce qui a conduit EDF à fermer 12 réacteurs nucléaires, afin de réaliser des expertises, et effectuer des réparations qui ne peuvent se réaliser qu’avec l’arrêt des réacteurs concernés. Aussi surprenant que cela paraisse, il semblerait que les plus anciens ne soient pas concernés. La Sénatrice a interrogé le Président afin de savoir si d’autres événements aussi imprévus pouvaient survenir et être anticipés. Il lui a été affirmé qu’EDF était en capacité d’assurer préventivement la sécurité des centrales nucléaires, grâce en particulier aux contrôles et arrêts beaucoup plus fréquents que dans d’autres pays. Par contre, il a appelé à un « Plan Marshall » pour le nucléaire, afin que la France fasse face à ses ambitions, tant en matière de production d’énergie que de traitement et gestion des déchets.