L’Haÿ-les-Roses : une police municipale bien équipée

20221124_105428 (1)

Le 24 novembre dernier, à l’invitation du Maire de l’Haÿ-les-Roses Vincent Jeanbrun, Catherine Procaccia a assisté à une démonstration du nouveau Pistolet à Impulsion Électrique (PIE), dit « taser » mis à disposition des 20 policiers municipaux.
Ces derniers ont insisté sur le caractère dissuasif du taser, qui évite aux policiers l’usage d’une arme létale. La démonstration in situ, à laquelle a assisté et même participé la Sénatrice, a été très convaincante ! Le nouveau Taser intègre en outre deux cartouches et une caméra-piéton. Adapté au gilet pare-balles, cette arme « intermédiaire » ne peut cependant pas remplacer les armes létales dont l’usage peut s’avérer nécessaire si le policier est attaqué.
Par contre, la police municipale n’a plus le droit d’utiliser des drones, bien utiles en zone pavillonnaire puisqu’ils permettaient de vérifier rapidement les effractions et de suivre le contrevenant. Leur effet dissuasif semblait très efficace.
La Sénatrice a félicité le Maire pour l’équipement qu’il met à disposition de ses agents afin qu’ils assument la sécurité de la population, tout en étant eux-mêmes protégés au mieux, comme par exemple avec des tours de cou anti-égorgement.

Dioxines et incinérateur d’Ivry : fausse alerte ?

311789090_10225340027061536_1260313822582999785_nAu début de l’année, une étude menée par un collectif écologique avait révélé des concentrations de dioxines anormalement élevées aux alentours de l’incinérateur d’Ivry-sur-Seine. L’Agence Régionale de Santé avait immédiatement préconisé la suspension de la consommation d’œufs des poules élevées en plein air à Ivry, Paris et dans les communes avoisinantes.
Catherine Procaccia avait alors posé une question écrite au Gouvernement sur l’impact de ces concentrations. Sans réponse depuis 8 mois, elle l’a de nouveau interpellé en octobre lors de questions orales.
Le Gouvernement a finalement indiqué que si le travail commun réalisé par la Direction Générale de la Santé, l’ARS d’Ile-de-France et les agences sanitaires nationales, confirmait des niveaux de contamination dépassant les seuils réglementaires, il n’y avait pas de lien de causalité démontré avec l’incinérateur du Sytcom qui respecte bien toutes les normes imposées.
Par contre, la fiabilité de la méthodologie de l’étude présentée par l’association écologique a été clairement remise en cause par les scientifiques. L’ARS mène une étude complémentaire qui sera connue au premier semestre 2023.
Enfin, plusieurs études de l’ANSES et de Santé publique France démontrent que résider à proximité d’incinérateurs ne semble pas modifier les niveaux d’imprégnation en dioxines. Cependant, par prudence, la consommation de produits issus d’animaux élevés en plein air dans une zone connue comme polluée doit être évitée, comme celle des œufs non industriels.
La Sénatrice a regretté que le Gouvernement ait laissé une association paniquer les habitants et n’ait pas communiqué plus rapidement sur les résultats de l’ARS à la population.

Soutien aux élus agressés

IMG-20220819-WA0004

Le 15 novembre dernier, le Sénat a adopté à l’unanimité une proposition de loi, que Catherine Procaccia avait co-signée, visant à ce qu’une association d’élus ou une assemblée parlementaire puisse se porter partie civile au procès en cas d’agression d’un de ses membres.
En 2021, 1 000 élus ont déclaré avoir été victimes d’une agression verbale ou physique. Les maires et leurs adjoints en sont les principales cibles. Malgré le dépôt de plaintes contre ces auteurs, le nombre de classements sans suite reste important.
Pour en diminuer ce chiffre et convaincre les élus de porter plainte, ce texte vise à être un soutien juridique et moral pour l’élu.
Une association peut être aussi partie au procès en cas de dégradation des biens de l’élu, ou si l’un des proches de ce dernier – conjoint, partenaire ou résident au même domicile – est victime d’une agression.

Empêcher les jeunes de fumer des Puffs

Capture d’écran 2022-11-18 à 17.29.54-1

Au cours de la discussion sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2023, Catherine Procaccia a fait voter un amendement instaurant une taxe importante sur les PUFFS, ces cigarettes électroniques jetables à usage unique qui fait fureur chez les ados.
Conçues pour attirer les jeunes avec des saveurs telles que la limonade, le coca-cola ou la barbe à papa et un packaging qui les fait ressembler à des bonbons, les Puffs – qui signifie bouffée – sont théoriquement interdites à la vente des mineurs. Mais selon les chiffres d’Action contre le Tabac, 13% des 13-16 ans ont déjà fumé.
Selon les addictologues, cela va les conduire plus tard vers le tabac.
Sans compter qu’elles sont jetées n’importe où, alors qu’elles contiennent batterie et résistance. Pour l’environnement aussi, ce n’est pas bon.
Pour les dissuader, la Sénatrice augmente le prix en faisant passer le paquet de cigarette de 10 à 20 euros.
Le Sénat a voté l’amendement à la quasi totalité des présents, malgré l’avis défavorable du Gouvernement qui a pourtant déclaré partager les mêmes préoccupations.

Rencontre avec la police du Val-de-Marne

Réunion - Syndicat de policeLe 27 octobre dernier, Catherine Procaccia a reçu au Sénat le syndicat de police majoritaire dans le Val-de-Marne UNITE SGP POLICE 94 qui lui avait demandé un entretien.

Les représentants de ce syndicat ont évoqué les difficultés que rencontrent les policiers au quotidien, notamment au niveau des effectifs ; ce qui est hélas n’est pas une nouveauté dans le département. Ils ont aussi attiré son attention sur le fait qu’aucun des nouveaux policiers sortis des deux dernières promotions de l’école de police, n’ont été affectés dans le Val-de-Marne. Cette présence policière est nécessaire alors qu’il y a une nouvelle hausse des délits.

L’explosion des tâches qui sont demandées à la Police, visites ministérielles constantes, accompagnement des prévenus dans les hôpitaux et aux tribunaux, associé à la faiblesse des effectifs se traduisent par une moindre présence de la police sur le terrain, et donc du lien avec la population.

Plus inquiétant encore, le syndicat a évoqué la réapparition de la mutualisation des commissariats, que policiers et élus avaient dénoncée, et qui avait été abandonnée en 2017.

Enfin, Catherine Procaccia a découvert que les véhicules professionnels et personnels des policiers sont victimes de détériorations. Au sein de la Préfecture de Créteil, il est impossible de retrouver les auteurs de ces infractions en raison de l’absence de caméras de vidéosurveillance ! La Sénatrice comprend leur exaspération.

OPECST : Table ronde sur la Chlordécone

Capture d'écran - OPECSTEn tant que rapporteur du rapport de 2009, Catherine Procaccia a présidé deux tables-rondes sur les conséquences de la chlordécone aux Antilles, le 20 novembre dernier.
Durant les échanges, tous les participants, universitaires, parlementaires, membres associatifs et scientifiques, ont tous signalé la défiance de la population antillaise vis-à-vis de l’Etat et des élus locaux. Ce qui explique le non-respect par la population des conseils alimentaires pour éviter de manger trop de légumes racines ou de crustacés pollués par la chlordécone.
Cette méfiance s’explique, selon les intervenants, par la mauvaise gestion de la communication sur ce sujet.
La chlordécone a profondément bouleversé la vie des agriculteurs, des maraichers et des marins-pêcheurs, eux-mêmes impactés par l’interdiction de la pêche dans certaines zones.
Les scientifiques ont rappelé que ce pesticide est un facteur aggravant du cancer de la prostate.
S’ils sont critiques sur la situation dans les Antilles, les intervenants ont néanmoins souligné une meilleure collaboration dans l’élaboration du plan chlordécone IV, et ont réclamé la mise en place d’outils de démocratie participative.

Pour regarder les tables-rondes, cliquer sur la vidéo suivante :

Aide exceptionnelle sur le carburant : les Suisses en profitent !

IMG_3050-1Ce 22 septembre, Catherine Procaccia a posé une question écrite au Gouvernement sur la réduction des prix du carburant en France dont bénéficient aussi les automobilistes étrangers, et en particulier les suisses.
La période inflationniste concerne toute la population française, mais les conducteurs français sont en plus particulièrement impactés par l’augmentation du prix du carburant.
Pour faire face à cette situation, le Gouvernement a décidé, dans la loi de finances rectificative pour 2022, de poursuivre la réduction du prix du litre d’essence. Depuis le 1er septembre, la remise du litre est de 30 centimes, alors qu’elle était de 18 centimes entre le 1er avril et le 31 août 2022. De ce fait, les prix du carburant français sont devenus inférieurs à ceux de nos voisins en particulier Suisse, qui traversent la frontière pour bénéficier de ces baisses.
Est-il normal que des étrangers profitent ainsi de la fiscalité française et participent à accroître le déficit budgétaire français qui est déjà abyssal ?
Certes, il est difficile de prendre des mesures pour empêcher des étrangers de se servir à la pompe, mais la Sénatrice a néanmoins demandé au Gouvernement s’il comptait prendre des mesures plus ciblées afin d’éviter cet effet d’aubaine, et que nos impôts ne financent que des français ou des personnes vivant en France.

Visite du groupe SAFRAN de Créteil

20220901_121934Ce 1er septembre, en sa qualité de Vice-Présidente de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), Catherine Procaccia a visité avec intérêt SAFRAN Electrical & Power de Créteil.
Après avoir présenté son implantation dans le monde et en Europe, et notamment en nombre de collaborateurs, le Directeur de la Section Power Bruno Bellanger lui a rappelé la priorité du groupe : la sécurité des passagers dans les avions. SAFRAN est n°1 mondial dans les moteurs des courts et moyens courriers et des hélicoptères, dans les trains d’atterrissage, dans le câblage électrique et dans les toboggans d’évaluation, ainsi que n°1 européen dans les drones tactiques.
Au cours de sa visite, les ingénieurs et la direction ont souligné que la décarbonisation de l’aviation imposée à l’horizon 2050 passait par une électrification des moteurs. Déjà utilisée pour les petits avions, dont un sortira en 2023, l’objectif est d’en faire usage pour les plus gros porteurs, mais qui seront hybrides car les moteurs électriques seuls ne pourront jamais suffire. Certaines pièces devront pouvoir être réparables en cours de vol.
Tout au long de sa visite, Catherine Procaccia a pu s’entretenir avec les équipes de recherches, dont plusieurs avaient une femme à leur tête.

Les hôpitaux militaires changent de têtes

IMG_3708En cette fin août, le Médecin-chef à la tête de l’hôpital Bégin et le Médecin général qui dirigeait des hôpitaux militaires ont quitté leurs fonctions.

Le Médecin-chef Duverger va une nouvelle fois succéder au Médecin général Rigal-Sastourné qui avait lui aussi quitté Bégin pour le service central de santé des armées. Mais ce dernier quitte l’armée après 43 ans d’une activité médicale intense, tant en matière de recherche ophtalmologique qu’en opérations militaires. Tous deux se sont illustrés lors des attentats du Bataclan en organisant la prise en charge des blessés les plus graves selon les principes de la médecine de guerre. Tous deux disent que jamais ils n’auraient pensé voir de telles blessures sur des civils.

La Sénatrice avait été invitée à titre personnel, tous deux la remercient encore d’être montée au créneau pour sauver l’hôpital d’instruction des armées (HIA) Bégin que le Ministre de la Défense de François Hollande, Jean-Yves Le Drian voulait fermer.

COVID-19 : Le texte réécrit au Sénat, adopté définitivement

20220607_202013Le 20 juillet dernier, le Sénat a examiné le projet de loi relatif à la lutte contre la COVID-19, et l’a profondément remanié puisqu’il se nomme maintenant « loi maintenant provisoirement un dispositif de veille et de sécurité sanitaire en matière de lutte contre la covid-19″, afin de lever toute ambiguïté sur son contenu exact.

  • Les régimes d’exception sont définitivement abrogés ;
  • Un mécanisme permet la réintégration des soignants non vaccinés, dès que la situation sanitaire le permettra ;
  • Le certificat numérique, mis en place par l’Union Européenne à partir de janvier 2023, interdit tout contact tracing ;
  • Un certificat sanitaire de voyage n’existera plus que si la COVID-19, ou un variant constituait une menace sanitaire grave. Seul un test PCR négatif pourrait alors être exigé.
  • Ce certificat ne sera exigé pour l’outre-mer qu’en cas de risque de saturation des hôpitaux.

Catherine Procaccia a voté ce texte très allégé par rapport au projet initial du Gouvernement, mais protecteur en cas de nouvelle épidémie importante.
Elle n’aurait pas été opposée au port du masque dans les transports, mais tel n’a pas été le choix des Sénateurs.