Catherine Procaccia s’est rendue, jeudi 21 janvier, à la conférence de presse organisée par Didier Gonzales, Maire de Villeneuve-le-Roi pour dénoncer la volonté de l’État d’imposer aux communes un Plan de prévention du bruit dans l’environnement, sans qu’aucune concertation n’ait été entreprise avec les élus locaux.

Autour de nombreux Maires du Val-de-Marne (Olivier Capitanio, Tonino Panetta, Françoise Lecoufle, Éric Grillon, Ivan Femel, Jacques Alain Benisti, Metin Yavuz, Marie-Carole Ciuntu), de la Présidente de Région (Valérie Pécresse) et du Président de la Métropole du Grand Paris (Patrick Ollier), Philippe Gaudin, Maire de Villeneuves-Saint-Georges a expliqué les nombreux problèmes qu’avait engendré la création d’une zone C en matière d’urbanisme, à l’heure où il est aujourd’hui question d’en créer une D.

Comment peut-on d’un côté augmenter les contraintes d’urbanisme pour les communes et, de l’autre, punir de plus en plus de collectivités parce qu’elles ne respectent pas les 25% de logements sociaux de la loi SRU ? Ce double discours n’est pas acceptable. La sénatrice interpellera d’ailleurs le Gouvernement à ce sujet le 9 février prochain au Sénat. Les communes ne peuvent pas toujours être la variable d’ajustement à qui l’on donne sans cesse plus de devoirs, mais avec de moins en moins de possibilités d’agir.

Ces mesures qu’on présente comme protectrices des intérêts particuliers produiraient en fait l’effet inverse. Une commune à qui l’on lie les mains et qu’on empêche de construire verra sa population se paupériser, son patrimoine être dévalué et son attractivité être grandement diminuée. Catherine Procaccia est convaincue que tout cela n’aidera pas les habitants du secteur concerné.

Le Gouvernement doit ici revoir sa copie et prendre en compte les spécificités de la zone d’Orly, pour rendre compatibles les impératifs des communes, les contraintes du secteur aéroportuaire et la volonté des habitants de vivre dans les meilleures conditions possibles.