Catherine Procaccia était, lundi 27 septembre, à l’Institut Géographique National à Saint Mandé pour accueillir :a ministre de la transformation et de l’action publiques, Amélie de Montchalin. Le gouvernement considère l’ouverture des données publiques comme un élément clef de la stratégie de modernisation de l’État et la Ministre a profité de cette visite pour définir un calendrier.
À cette fin de faire rentrer l’État et ses services dans le XXIème siècle, quatre axes ont été présentés. D’abord, la systémisation du partage des données entre les administrations, pour simplifier le parcours de l’administré en contact avec le service public et lui éviter des procédures longues et souvent répétitives.
En ce qui concerne la transparence de l’action publique, le gouvernement prévoir d’ouvrir les données relatives à la protection des populations, notamment en matière de sécurité routière et de lutte contre les stupéfiants. D’autres ouvertures seront prévues, comme l’accès au code source d’Affelnet, ce fameux système que beaucoup décrivent comme opaque et qui détermine les affectations des élèves après le collège.
L’une des plus grosses annonces a été la mise en ligne, ou plutôt l’actualisation d’une plateforme « Recherche Data Gouv » avec un accès facilité à toute la donnée publique disponible, quel que soit le ministère.
En visite à l’IGN, la sénatrice a surtout pu accéder aux bases de données de l’institut avec des images des territoires. Ces clichés qui étaient auparavant vendus seront désormais accessibles à tous gratuitement, à des fins de recherche, d’aménagement du territoire, d’urbanisme.. Les personnalités présentes se sont d’ailleurs vu présenter 2 projets phares, l’un sur l’artificialisation des sols et l’autre sur Lidar, un procédé qui permet d’acquérir des données HD très fines.