Catherine Procaccia s’est réjouie que l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) ait donné le 9 juin son consentement pour l’accès compassionnel à deux bactériophages, dans le traitement d’infections osseuses et ostéo-articulaires.
Pour rappel (articles des 4 décembre 2020 et 5 mars 2021), les phages sont des virus tueurs de certaines bactéries, mais ils ne sont pas reconnus comme des médicaments. Ils n’étaient, jusqu’à présent, autorisés qu’après une demande longue et lourde, échec de l’antibiothérapie, et lorsque le pronostic vital ou fonctionnel du patient était engagé.
Dans le rapport du 4 mars 2021 qu’elle a remis à l’OPECST, la Sénatrice avait justement formulé des propositions afin de faciliter les autorisations administratives, et donner un statut particulier aux phages.
L’autorisation donnée par l’ANSM d’utiliser deux phages spécifiques produits par un laboratoire français vont dans le sens de l’amendement qu’elle avait déposé, lors du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PFLSS) de 2021.
La phagothérapie redevient licite en France.
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