Le président du Sénat visite le Val de Marne

20230217_133945Vendredi 17 février, la sénatrice Catherine Procaccia et ses collègues Christian Cambon, Laurent Lafon et Michel Herbillon, ont accompagné le Président du Sénat, Gérard Larcher venu rencontrer les élus locaux du Val-de-Marne à l’invitation d’Olivier Capitanio, Président du département.

Un premier temps fort s’est tenu au centre d’entrainement hippique de Grosbois, de renommée internationale.  Après avoir visité le centre vétérinaire du domaine où il avait lui-même exercé en tant que vétérinaire de l’équipe de France d’équitation le Président Larcher, a évoqué devant les maires et conseillers de la majorité départementale, le travail et les actions du Sénat pour défendre la libre administration des collectivités, de plus en plus remise en cause par le Gouvernement.

Puis il s’est rendu à Valenton, à l’invitation de Metin Yavuz, pour se faire présenter les enjeux de la rénovation urbaine dans le quartier de Lutèce-Bergerie qui bénéficie d’un programme ANRU.

La journée s’est conclue par une visite du chantier de la future gare du Grand Paris Express de Champigny-Centre.

Une journée dense mais caractéristique de la diversité et des enjeux du Val-de-Marne

Entreprises du Plateau Briard au Sénat

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Ce 8 février, Catherine Procaccia a eu le plaisir de recevoir les membres du Club Entreprendre en Plateau Briard au Sénat, présidé par Eric Baude Maire-Adjoint de Santeny. Elle leur a fait découvrir les Salles des Conférences et du Livre d’Or et la Bibliothèque. La Sénatrice a résumé l’histoire du Palais du Luxembourg, et a expliqué l’évolution de son travail depuis le développement du numérique au Sénat ces dernières années. Elle leur a raconté qu’elle fut la première à venir avec un ordinateur portable dans l’Hémicycle et que les huissiers s’interrogeaient pour savoir si c’était autorisé. Mais le règlement du Sénat avait été écrit avant l’apparition de la bureautique !

Lutter contre l’antibiorésistance en médecine vétérinaire

photo phagosDans la continuité de ses travaux sur les phages, ces virus tueurs de certaines bactéries, Catherine Procaccia a eu le plaisir de visiter le laboratoire d’une jeune-start-up française Phagos, qui développe ses solutions à destination des élevages principalement d’huitres, de crevettes et de poulets.

Alors que la lutte contre l’antibiorésistance s’annonce comme l’un des défis sanitaires majeurs à venir, les phages apparaissent comme l’une des solutions possibles notamment en médecine vétérinaire qui subit depuis plusieurs années une paupérisation de son arsenal thérapeutique du fait des restrictions drastiques sur le recours aux antibiotiques.

Phagos a aujourd’hui la capacité de proposer en deux mois des cocktails de phages personnalisés efficaces pour guérir l’infection ciblée. Des résultats très prometteurs qui méritent encore d’être confirmés mais qui ouvriraient des perspectives intéressantes pour de très nombreux éleveurs.

Au-delà des défis scientifiques que relève Phagos, Catherine Procaccia a été sensible aux obstacles règlementaires que rencontre cette jeune start-up. Malgré la bienveillance des régulateurs, ces solutions se heurtent, tout comme en matière de santé humaine,  à un cadre rigide et mal adapté à une technique de traitements personnalisés au cas par cas, c’est-à-dire selon la bactérie.

La Banque 2.0 à Val-de-Fontenay !

318441539_10225631322943751_6792269405645864825_n (1)Nichée au cœur du technopole de Val-de-Fontenay, la Société Générale loge depuis Septembre 2016 dans le site des Dunes, la majeure partie de ses fonctions informatiques. Secteur engagé à marche forcée dans le virage numérique, la Sénatrice Catherine Procaccia a consacré sa visite aux outils utilisés par les équipes de la banque.
Sensible aux enjeux de cybersécurité, la Sénatrice a découvert les efforts conséquents réalisés par une des plus grandes banques d’Europe pour protéger au quotidien ses clients face à des tentatives de fraudes toujours plus internationales et sophistiquées. En réponse, la banque développe des outils d’intelligence artificielle qui nécessitent du personnel qualifié. Cependant, ce secteur pâti, comme d’autres du manque d’appétence des jeunes français pour les mathématiques.
Les efforts énormes réalisés par la Société Générale mettent également en perspective les trop faibles moyens alloués aux hôpitaux ou encore aux communes pour assurer leur protection informatique. Ainsi par exemple, la banque consacre un budget annuel uniquement contre les ransomwares (virus qui bloque l’accès au fichier pour exiger le paiement d’une rançon) supérieur à l’ensemble des aides promises par l’Etat aux hôpitaux pour toute leur sécurité informatique.
La visite s’est conclue sur une présentation de la digitalisation des services de la banque de détail qui a particulièrement intéressé la Sénatrice soucieuse que chaque client puisse trouver la solution qui lui convienne, digitale ou non !