Rencontre avec la police du Val-de-Marne

Réunion - Syndicat de policeLe 27 octobre dernier, Catherine Procaccia a reçu au Sénat le syndicat de police majoritaire dans le Val-de-Marne UNITE SGP POLICE 94 qui lui avait demandé un entretien.

Les représentants de ce syndicat ont évoqué les difficultés que rencontrent les policiers au quotidien, notamment au niveau des effectifs ; ce qui est hélas n’est pas une nouveauté dans le département. Ils ont aussi attiré son attention sur le fait qu’aucun des nouveaux policiers sortis des deux dernières promotions de l’école de police, n’ont été affectés dans le Val-de-Marne. Cette présence policière est nécessaire alors qu’il y a une nouvelle hausse des délits.

L’explosion des tâches qui sont demandées à la Police, visites ministérielles constantes, accompagnement des prévenus dans les hôpitaux et aux tribunaux, associé à la faiblesse des effectifs se traduisent par une moindre présence de la police sur le terrain, et donc du lien avec la population.

Plus inquiétant encore, le syndicat a évoqué la réapparition de la mutualisation des commissariats, que policiers et élus avaient dénoncée, et qui avait été abandonnée en 2017.

Enfin, Catherine Procaccia a découvert que les véhicules professionnels et personnels des policiers sont victimes de détériorations. Au sein de la Préfecture de Créteil, il est impossible de retrouver les auteurs de ces infractions en raison de l’absence de caméras de vidéosurveillance ! La Sénatrice comprend leur exaspération.

Financement des expérimentations des communes en matière de sécurité

IMG_1734Dans une question écrite posée fin 2020, Catherine Procaccia interrogeait le Ministre de l’Intérieur, sur le soutien financier de l’Etat aux expérimentations menées par les collectivités locales en matière de sécurité. Elle rappelait l’efficacité de certaines d’entre elles comme la borne d’appel d’urgence qui a permis la police municipale d’intervenir en moins de 5 minutes pour neutraliser le terroriste qui a assassiné trois personnes près de la Basilique Notre-Dame de Nice en octobre 2020. Ces initiatives sont, pour l’instant, intégralement financées par les collectivités et la Sénatrice souhaitait savoir dans quelles conditions elles pouvaient bénéficier du soutien financier de l’Etat.

La réponse s’est fait attendre puisqu’elle n’est arrivée que fin avril 2022 et elle est négative !
Le Ministre de l’Intérieur a répondu que la loi organique n° 2021-467 du 19 avril 2021 ne prévoyait aucune aide. Il s’est contenté de rappeler que le Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance (FIPD) participait au financement de l’équipement des polices municipales, et à la vidéosurveillance, sur demande des communes. Il annonce un nouveau déblocage de crédits, dans la future loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur 2022-2027.
15 mois pour cette réponse où est évoquée une loi pas encore déposée.

Les médias s’emparent de la question des délais pour les pièces d’identité

279030988_10224253474458400_3195618703520477107_nSuite à la question écrite du 7 avril dernier de la Sénatrice, Le Parisien, 94 Citoyens, puis BFM Paris ont repris les préoccupations de Catherine Procaccia sur les longs délais d’attente pour l’établissement d’un passeport ou d’une carte nationale d’identité (CNI). Rappelons qu’il faut entre 3 et 4 mois pour obtenir un rendez-vous en mairie en région parisienne, pour déposer le dossier, puis 6 semaines pour que l’Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANTS) réalise le document. A la demande de la journaliste, la Sénatrice a évoqué des pistes pour résorber ces délais : accorder une aide financière aux maires afin qu’ils puissent prendre du personnel temporaire supplémentaire dédié aux cartes nationales d’identité (CNI) et aux passeports, mettre en place un système plus rapide et plus simple comme pour le permis de conduire où la photo est directement envoyée à l’ANTS. La Sénatrice a fait part de sa préoccupation : que se crée un système de créneaux de rendez-vous revendus, à l’instar de ce qui existe pour le rendez-vous pour les étrangers qui veulent déposer un permis de séjour ou une demande de naturalisation.

Ce lundi 2 mai, Catherine Procaccia intervenait en direct aussi sur France Bleu Paris.

Des délais inacceptables pour obtenir une carte d’identité ou un passeport

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Amélioration de la situation sanitaire, reprise du tourisme, Brexit, nouvelle technologie implantée au sein de la carte d’identité … autant de causes qui pourraient mettre en péril les vacances estivales des Français qui souhaiteraient partir à l’étranger ! En effet, les délais d’établissement d’une CNI ou d’un passeport ont atteint un niveau record cette année. Dans plusieurs villes du Val-de-Marne, aucune prise de rendez-vous disponibles et dans d’autres pas avant 3 ou 4 mois, c’est à dire en plein été. Sans compter que la Préfecture met en moyenne 45 jours pour réaliser le passeport.
C’est pourquoi Catherine Procaccia a décidé d’interroger le Ministre de l’intérieur sur un sujet qui devient une préoccupation dans son département mais aussi à Paris et dans les agglomérations: que compte faire le Gouvernement pour gérer les nouvelles demandes et résorber les retards préjudiciables à nos concitoyens ?