Le CMJ du Perreux découvre le Sénat !

20230524_112907Ce 24 mai, Catherine Procaccia a accueilli au Sénat le Conseil municipal des jeunes (CMJ) du Perreux-sur-Marne, accompagné des élus Marie-Ambre Descateaux, Thomas Berruezo et d’Alice Pecot.
Composé en principe d’enfants d’une même tranche d’âge, ce Conseil municipal des jeunes est atypique parce qu’il est constitué de jeunes avec une importante différence d’âges. Grâce à l’accompagnement de la Sénatrice, ils ont pu pénétrer dans la Bibliothèque et dans l’Hémicycle dans lequel Catherine Procaccia a rappelé la procédure parlementaire, expliqué le déroulement des débats et a répondu à leurs questions.
En évoquant les différences avec l’Assemblée nationale, Catherine Procaccia a souligné que le Sénat ne peut être dissout et que son Président, en sa qualité de deuxième personnage de l’Etat, assure l’intérim de la présidence de la République en cas de vacance du pouvoir.

Pollution : a-t-on tiré les leçons des erreurs passées ?

2023-215-101-SKCe 12 avril, lors des questions d’actualité au Gouvernement, Catherine Procaccia a demandé au ministre de la transition écologique s’il avait tiré les conséquences des erreurs des plans chlordécone aux Antilles et si, comme elle le suggérait dans son rapport, une stratégie globale de gestion des pollutions persistantes avait été mise en place pour celles qui ne manqueront pas d’être découvertes.
En effet, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES) vient de signaler la présence de Chlordothalonil dans les eaux de consommation, une molécule interdite tout comme la chlordécone dans les Antilles.
Christophe Béchu a répondu que le rapport qu’elle avait présenté n’avait qu’un mois et donc, il n’avait pas pu l’exploiter. Le ministre a précisé que le site InfoSol recensait déjà les pollutions existantes, et que les personnes qui acquièrent des propriétés sont informées via le système d’information des sols (SIS). Il a aussi rappelé la mise en place récente d’un plan d’action « polluants éternels » (PFAS).
S’agissant de ce dernier, la Sénatrice a regretté que ce plan d’action ne soit que préventif et ignore les conséquences économiques sociales et sanitaires posées. Elle a aussi émis des doutes sur l’efficacité d’InfoSol, car toutes les terres cultivables n’ont pas été analysées !

Pour visualiser la question, cliquer sur la vidéo ci-dessous :

Sécurité des pièces d’identité des enfants : pas de changement en vue !

Photo d'identitéCatherine Procaccia a interrogé le ministre de l’Intérieur sur la sécurité des titres d’identité des mineurs. Depuis l’entrée en vigueur de la carte biométrique, la durée de validité de cette dernière est de 10 ans pour tous. La biométrie permet de vérifier la conformité de la photo avec le détenteur du titre d’identité mais seuls les services de l’Etat disposent du matériel adéquat pour effectuer ces contrôles. Sans celui-ci, il est impossible de reconnaître toute personne. La Sénatrice a donc signalé au ministre de l’Intérieur la difficulté de reconnaître un mineur avec une photo prise à la naissance du bébé et demandé ce qu’il comptait faire.
9 mois après, Gérald Darmanin lui a répondu qu’en l’absence de fraude massive ou d’usurpation d’identité, il ne comptait pas revenir sur le délai de validité des titres.