Une ministre contre les épargnants ?

OIGAlors que la Banque de France calculera mi-juillet le prochain taux du livret A, la Sénatrice Catherine Procaccia a interrogé le Gouvernement sur sa revalorisation. Si au regard de la formula réglementaire utilisé, le taux devrait connaître une forte hausse. Plusieurs acteurs, comme le logement social ou les banques, demandent un statu quo ou une moindre évolution.

Une telle option viendrait à faire supporter aux seuls épargnants le coût des efforts, alors que la base de ce système d’épargne unique en Europe est un système gagnant-gagnant pour tous les parties : une épargne sure et rémunérée pour les épargnants, une manne financière considérable à des conditions préférentiels pour le logement social et la possibilité de conserver une partie des fonds dans le bilan des banques.

À la grande surprise de la Sénatrice, la ministre Olivia Grégoire a semblé prendre fait et cause pour une dérogation pénalisant les 55 millions de Français détenteur d’un livret A, et a répondu que si les Français épargnaient autant sur le livret A c’est que sa rémunération les satisfaisait.

Dans sa réponse, la ministre fait fi des importants efforts déjà consenti par les épargnants puisque sur 6 mois, la dérogation actuelle a déjà coûté 570 millions d’euros aux épargnants.

C’est un très mauvais signal alors que c’est Bercy qui in fine a le dernier mot sur cette décision !

Puffs : Des études scientifiques avant de totalement les interdire !

20230525_103754Le 25 mai dernier, Catherine Procaccia a participé à un colloque trans-partisan à l’Assemblée nationale, organisé par la Députée Francesca Pasquini, sur l’interdiction des Puffs.
Ces cigarettes électroniques jetables à usage unique, qui ont des saveurs récréatives tel que la barbe à papa et la fraise tagada, entraînent des conséquences sanitaires et écologiques. Elles sont jetées n’importe où dans la rue et les composants électroniques ne sont pas recyclés. Surtout, elles attirent les jeunes et constituent une porte d’entrée vers le tabac. Selon l’Alliance contre le Tabac, présent à cette réunion, 13% des 13-16 ans en ont déjà fumé.
La Sénatrice a rappelé le contexte dans lequel elle s’est intéressée aux Puffs, et l’augmentation dissuasive de leur prix qu’elle a fait voter dans le PLFSS 2023. Partageant pourtant le constat, le Gouvernement a néanmoins refusé de reprendre cette « taxe dissuasive » lors du vote du budget via le 49.3.
Si tous les intervenants du colloque réclament leur interdiction, Catherine Procaccia craint elle que cela soit contre-productif vis-à-vis des ados.
Elle a invité ses collègues à plutôt mettre en avant les raisons écologiques pour dissuader les jeunes d’en consommer. Saisie par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) pour remettre un rapport sur les substituts au tabac, elle souhaite connaître les résultats des études scientifiques menées de par le monde sur leur dangerosité avant de se prononcer en faveur de leur interdiction.

Le CMJ du Perreux découvre le Sénat !

20230524_112907Ce 24 mai, Catherine Procaccia a accueilli au Sénat le Conseil municipal des jeunes (CMJ) du Perreux-sur-Marne, accompagné des élus Marie-Ambre Descateaux, Thomas Berruezo et d’Alice Pecot.
Composé en principe d’enfants d’une même tranche d’âge, ce Conseil municipal des jeunes est atypique parce qu’il est constitué de jeunes avec une importante différence d’âges. Grâce à l’accompagnement de la Sénatrice, ils ont pu pénétrer dans la Bibliothèque et dans l’Hémicycle dans lequel Catherine Procaccia a rappelé la procédure parlementaire, expliqué le déroulement des débats et a répondu à leurs questions.
En évoquant les différences avec l’Assemblée nationale, Catherine Procaccia a souligné que le Sénat ne peut être dissout et que son Président, en sa qualité de deuxième personnage de l’Etat, assure l’intérim de la présidence de la République en cas de vacance du pouvoir.