La crise sanitaire et la fermeture de nombreuses entreprises posent des problèmes aux jeunes qui doivent effectuer des stages. Après avoir obtenu, avec sa collègue sénatrice Laure Darcos que les stages de 3ème soient rendus facultatifs,  Catherine Procaccia  a interpellé le ministre de l’enseignement supérieur afin que les élèves en filière professionnelle ne soient pas pénalisés s’ils n’arrivent pas à réaliser le stage obligatoire prévu dans leur cursus.

Le Gouvernement a répondu que ce cas de figure était prévu dans une circulaire de juillet 2020 avec notamment la mise à disposition des établissements d’une foire aux questions pour répondre à chaque situation. Les conseils d’administration des lycées ont été habilités à prendre toutes les mesures nécessaires afin d’aider à la réalisation d’un maximum de périodes de formation en milieu professionnel (PFMP), afin de maintenir une certaine équité entre les élèves. Télétravail, contrôle à distance des modalités de réalisation du stage, formation collective en groupe d’étudiants etc, tout est bon pour conjuguer une crise devenue structurelle et la réussite éducative de toutes et tous.

Le ministère précise qu’un travail réglementaire est en cours pour assurer une note minimale aux étudiants qui n’auraient toutefois pas réussi à trouver de stage, alors que le contexte économique ne s’améliore toujours pas. Dans son courrier à Jean-Michel BLANQUER, la sénatrice l’enjoignait à tout faire pour rendre ces périodes d’immersion professionnelle plus simples, sans pénaliser ceux qui ne réussiraient pas à en obtenir. Il faudra attendre la fin de l’année scolaire pour constater si oui ou non le message est bien passé auprès de tous les acteurs éducatifs au niveau national.